Souvenez-vous du rageux et provoquant « Familles, je vous hais ! » écrit par André Gide en 1897. "
Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille” (deux amateurs de femmes, 1908). Qui oserait cautionner aujourd’hui cette maxime écrite par Tristan Bernard il y a plus d’un siècle !
Le temps a passé et la famille a bien changé me direz-vous…
Et pourtant pour Boris Cyrulnik “la famille, ce havre de sécurité, est en même temps le lieu de la violence extrême" (les nourritures affectives, 2000).
Le poids considérable de la famille dans nos vies
La famille a évolué avec son temps et pourtant qu’elle soit présente ou pas, indispensable ou non à notre existence, quelle que soit sa forme, qu’elle soit aimante et bienveillante ou pas, elle reste le creuset de notre construction … et un terrain de tensions plus ou moins violentes, et souvent très déstabilisantes, mais aussi de conflits voire même de ruptures douloureuses.
Si la famille est aussi importante dans nos vies, pourquoi si dispute t’on aussi souvent, et parfois violemment ?
Évidemment, on peut accuser les divergences politiques, le fossé des générations, les différences de revenus et de modes de vie… Si ces sujets peuvent en effet assez aisément déclencher des tiraillements, incompréhensions voire des divisions, ils sont surtout des étincelles propres à allumer la mèche d’une situation déjà prête à s’embraser.
Au vu du poids de la charge émotionnelle et des attentes que l’on fait porter à la famille, rien d’étonnant à ce que des conflits éclatent. Et c’est sans doute parce que nous en attendons beaucoup, que les relations familiales peuvent aussi profondément nous déstabiliser.
Le médiateur, la médiatrice pour sortir du conflit familial
Le médiateur, qui se distingue du thérapeute familial par la durée plus limitée dans le temps de son intervention, est un accompagnateur, un guide sur le chemin chaotique de la discorde familiale. Son travail vise à ramener la concorde en aidant les membres de la famille à démêler l’écheveau des événements même anciens qui ont participé au conflit ou à renouer les fils de la communication s’ils ont été rompus.
Croire que de mettre de côté les tensions et conflits sans les tirer au clair ou tenter de les résoudre, c’est acheter la paix familiale est une erreur. En famille, les conflits font partie de l'immatériel qui se transmet au même titre que les valeurs et les souvenirs et peuvent avoir un effet toxique sur des individus et des générations qui ne connaissent même plus l’origine précise de la discorde initiale.
C’est une perte de temps et d’énergie : celui que l’on perd en essayant de se persuader que tout va bien alors qu’au fond de nous nous savons bien que d’autres rapports sont possibles, plus sereins et respectueux de ce que l’on est.
Me rencontrer est une première étape, souvent salvatrice parce qu’elle va vous permettre de déposer auprès d’une professionnelle qui écoute sans jamais juger, une situation qui vous a suffisamment malmenée et que vous méritez de faire évoluer.
Mon travail consiste à vous faire reconsidérer la situation qui vous interroge ou vous bouleverse sous un autre angle, le mien : plus neutre, plus impartial, déchargé des émotions, de vos émotions qui peuvent obscurcir votre point de vue, et travailler ensemble à la résolution de la situation de tension ou au conflit. Ce temps est important et s’inscrit en amont de celui ou les différents protagonistes au conflit ayant accepté la médiation se retrouvent chez le médiateur pour renouer le dialogue et sortir par le haut du conflit qui les oppose.
Ce travail se fait à votre rythme et non à marche forcée, dans le respect de vos besoins et de vos capacités émotionnelles.
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