Comme vous avez pu le lire dans mon étude sur les Français et le travail, la santé au travail est liée au travail et à ses conditions de réalisation.
C’est aussi une obligation légale de l’employeur qui se doit de « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » art L4121-1 du code du travail.
Il peut paraître abscons ou insurmontable pour certains employeurs de penser seuls et aisément leurs obligations réglementaires et définir la qualité de vie et des conditions de travail de leur entreprise et de leurs salariés. Et pour cause : chacun son métier et ses compétences !
Ma mission de préventrice est de vous accompagner et de vous conseiller dans l’élaboration et la mise en place de votre politique de qualité de vie et des conditions de travail, respectueuses de vos devoirs légaux mais aussi des besoins réels de votre entreprise et de vos salariés.
Si vous n’êtes pas encore complètement convaincu de l’utilité d’investir en intervenant de façon pragmatique dans la santé au travail, je vous propose de me lire encore un peu, le temps que je vous montre que la santé est au carrefour des enjeux de votre entreprise.
C’est en pensant le travail, le TRAVAIL RÈÈL, mais aussi ses conditions d’exécution, en tentant l’expérimentation de la mise en place de collectifs de travail capables d’échanger sur le travail, comment bien le faire et bien le vivre, bref en prenant à bras le corps la QVCT que l’on promeut la santé des travailleurs… et de l’entreprise.
C’est bien ce qu’on compris certaines entreprises bien avisées pour qui la Qualité de Vie au Travail (remplacée depuis peu par sa version 2.0 la Qualité de Vie et des Conditions de Travail) est désormais une problématique centrale et même LE FER DE LANCE DE LA POLITIQUE GLOBALE DE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE, ce pour plusieurs raisons :
D’autres auteurs plus prudents préfèrent évoquer un cercle vertueux, la QVCT apparaissant alors comme un levier de compétitivité puisque elle permettrait de mobiliser
selon le schéma de réduction de tension initié par Maslow et proposé par Denis La Mache.
La liste des intérêts à investir dans les politiques de prévention en terme de santé (de toutes les santés !) est longue :
Tout employeur doit aujourd’hui prendre en considération différents enjeux pour imaginer une politique qui soit efficace parce qu’elle est à l’épreuve du réel : Les enjeux du marché, intimement liés aux besoins voire exigences de ses clients, à la concurrence et à l’évolution de la technologie et de la législation.
Ils poussent à innover en tout point du produit ou de la prestation à la formation des salariés mais peut aussi affecter la qualité de vie et les conditions de travail, la motivation et l’implication des salariés, leur employabilité et leur santé.
Les enjeux sociétaux qui s’ils naissent dans la vie hors les murs de l’entreprise, en impactent directement le monde !
C’est enjeux sont les traductions pratiques des conditions de vie et de travail des travailleurs (salariés ou non) :
Ces situations réelles, incitent les entreprises et les partenaires sociaux à imaginer de nouvelles pratiques comme : conciliation des temps, temps partiel choisi, congés parentaux, politique pour les aidants familiaux, télétravail, don de RTT... et à négocier sur ces sujets.
Les enjeux de santé qui renvoient non seulement à l’obligation de prévention de l’employeur mais en particulier aujourd’hui après 1 an de pandémie mondiale à des questions d’organisation comme
et à des ressources organisationnelles comme
Au-delà de ce qui s’impose à l’employeur (mais aussi au salarié, car la prévention est bien l’affaire de tous !), permettez-moi de finir de vous convaincre de l’absolue nécessité de prendre à bras le corps votre politique de prévention des RPS par quelques données financières… parce que l’on peut aussi observer la santé par la lorgnette des €uros et que toute absence de politique robuste en terme de prévention de santé au travail et en particulier de RPS à un coût humain et financier.
On peut regretter qu’aucune étude spécifique à la fonction publique n'ait été engagée. En effet elle aurait pu permettre d’estimer le coût global des RPS et pousser les pouvoirs publics à déployer une politique d’envergure aux regards des enjeux considérables que cela représente en terme de prévention de santé et de qualité de vie au travail pour les agents, de bon fonctionnement des différentes structures et de coût pour les finances publiques.
Rappelons que 1 % d’absentéisme à l’échelle de toute la fonction publique représente un équivalent emploi de 50 000 agents et quand on sait que les RPS dans la fonction publique pourraient représenter plusieurs points on imagine le coût humain et le coût financier que l’absence de prévention primaire, secondaire et tertiaire représentent.
Pour l’ANACT, la qualité de vie au travail est un facteur de performance globale quand l’ANI de 2013 la proposait comme levier de compétitivité.
Pas de performance économique de l’entreprise sans santé !
Je vous espère maintenant convaincu de l’utilité aussi absolue qu’urgente de vous pencher sérieusement sur la politique de QVCT de votre entreprise.
Cela vous conduira tout naturellement à penser à la prévention des risques psychosociaux, dans laquelle je peux en tant que préventrice aussi vous accompagner, tant pour son élaboration dans le respect de vos obligations légales que pour la mise en œuvre de ses différentes phases.